Cauchemars et réveils nocturnes
Astuce dodo du jeudi : la différence entre cauchemars et terreurs nocturnes . Ces parasomnies sont en effet souvent confondues, ce qui peut être lourd de conséquence, car dans un cas l'enfant est réveillé (APRES LE SOMMEIL), et dans l'autre encore endormi (PENDANT LE SOMMEIL) . La réponse à donner n'est donc pas du tout la même !
Les cauchemars font partie du développement normal de l'enfant, en particulier entre 2 et 3 ans. Il s'agit de mauvais rêves qui surviennent pendant le sommeil paradoxal (plutôt en milieu et deuxième partie de nuit). L'enfant se réveille effrayé et anxieux APRES le rêve et a besoin du réconfort de ses parents pour calmer sa peur. Il existe plein de choses pour les diminuer, cela méritera un autre article !
Les terreurs nocturnes concernent seulement 5% des enfants. Elles surviennent durant le sommeil lent profond dans les 2-3 heures après l'endormissement (plutôt première partie de nuit). PENDANT cet épisode, l'enfant peut hurler, s'agiter, transpirer, avoir le coeur qui bat, être incontrôlable et vous repousser si vous essayez de le calmer. L'enfant a les yeux ouverts, mais ne reconnait pas ses parents car il est entrain de dormir. Ces crises d'éveil partiel peuvent durer une quinzaine de minutes. Elles peuvent être très impressionnantes pour les parents mais l'enfant ne s'en rappellera pas du tout.
Le meilleur conseil : ne pas le réveiller, ne pas intervenir, accepter de ne rien faire (à part veiller à sa sécurité) car le réveiller peut le mettre dans un réel état de confusion.
Bonne nouvelle, on peut contrôler les terreurs nocturnes en diminuant les facteurs de risque !
- éviter la surfatigue, en proposant un coucher plus tôt ou sieste si nécessaire,
- éviter des plannings irréguliers, en optant pour une heure de coucher régulière, même le week-end !
- éviter de questionner son enfant à ce sujet le lendemain car il ne s'en souvient pas et cela ne pourra que l'inquiéter...
- en parler au médecin si elles sont très fréquentes car l'apnée du sommeil est un facteur de risque, de même que le stress.
Dans tous les cas, cela se résout donc pas d'inquiétude !