Le RGO et le sommeil

Les signes les plus courants d’un RGO

Avant de penser à améliorer le sommeil de votre bébé, la première chose à faire est d’écarter toute cause médicale et de le soulager.

Des régurgitations ou rots indolores sont très fréquents et sans danger. Cela devient problématique quand l’enfant souffre et pleure beaucoup après les repas notamment.

Il se peut alors que votre bébé ait un reflux gastro-oesophagien compliqué d’oesophagite : l’acidité des régurgitations provoque alors une inflammation de la muqueuse de l’oesophage ou oesophagite 😢.

Ma deuxième fille a passé ses trois premiers mois à hurler quasiment en permanence. Comme elle n’avait pas les symptômes habituels du RGO (vomissements notamment), mon pédiatre me disait qu’il s’agissait des pleurs normaux d’un nourrisson et que son hypersensibilité (BABI ou bébé aux besoins intenses) était en cause. Nous avons donc fait comme nous pouvions pour l’aider (sans y arriver 😬) jusqu’à ce que nous insistions pour tenter un traitement anti-reflux plus intense car nous observions un lien direct entre déglutition et pleurs de douleur.

En 3 jours, c’était le jour et la nuit, même si nous avons dû continuer à la porter pour dormir pendant des mois. Elle était SOULAGÉE, nous avons enfin découvert notre petite-fille rayon de soleil 🥰.

Parfois un RGO pathologique est diagnostiqué encore plus tard, trop longtemps après 😔.

Alors si vous avez un doute, prenez un deuxième avis, insistez auprès de votre médecin, voyez un gastro-pédiatre. J’ai eu souvent en consultations des bébés pour lesquels le RGO pathologique n’avait pas été diagnostiqué.

N’oubliez pas, un bébé ne pleure jamais de douleur toute la nuit sans raison !

Faites confiance en votre instinct de parent 💪🏼.

Laure Malgouyres